La lutte contre la résistance aux antibiotiques est un enjeu majeur de santé publique mondiale. L'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) estime que la résistance aux antimicrobiens pourrait causer 10 millions de décès par an d'ici 2050, représentant un coût économique global de près de 100 billions de dollars. Face à cette urgence sanitaire, l'intérêt pour les alternatives naturelles, notamment les antibiotiques d'origine naturelle, ne cesse de croître. Ces alternatives offrent une option complémentaire, voire alternative, dans certains cas, permettant de réduire la dépendance aux antibiotiques conventionnels. Il est crucial de comprendre leur fonctionnement, leurs limites, et leur potentiel impact sur votre santé et votre budget d'assurance santé.
Mais qu'est-ce qu'un antibiotique naturel exactement ? Il s'agit de substances issues d'organismes vivants, incluant des plantes médicinales, des animaux, et des micro-organismes, qui ont la capacité d'inhiber la croissance ou de tuer les bactéries pathogènes. Contrairement aux antibiotiques pharmaceutiques, qui sont souvent des molécules synthétiques ou semi-synthétiques produites en laboratoire, les antibiotiques naturels présentent une composition plus complexe, contenant souvent une synergie de composés bioactifs, et agissent parfois par des mécanismes différents. Ces différences sont essentielles à comprendre, tout comme l'importance de consulter un professionnel de santé qualifié avant de substituer un traitement conventionnel par une option naturelle. En effet, tous les antibiotiques naturels ne sont pas aussi efficaces contre toutes les bactéries, et une automédication inappropriée peut entraîner des complications.
Les 10 antibiotiques naturels les plus puissants : profils détaillés
Avant d'entrer dans le détail de chaque substance considérée comme un antibiotique naturel puissant, il est impératif de souligner que leur utilisation doit se faire avec une prudence accrue et un discernement éclairé. Ces composés, bien que d'origine naturelle, peuvent interagir avec d'autres médicaments, entraîner des effets secondaires indésirables, ou s'avérer inadaptés à certaines populations spécifiques, comme les femmes enceintes, les enfants, ou les personnes souffrant de certaines pathologies chroniques. Par conséquent, la consultation préalable d'un professionnel de santé compétent, tel qu'un médecin phytothérapeute ou un naturopathe, est primordiale pour garantir une utilisation sûre, adaptée, et efficace de ces alternatives naturelles aux antibiotiques conventionnels. De plus, l'achat de produits de qualité auprès de fournisseurs réputés est essentiel pour garantir la concentration adéquate des principes actifs et éviter les contaminants.
Ail (*allium sativum*) : l'antimicrobien ancestral
L'ail, reconnu mondialement sous son nom scientifique *Allium sativum*, est bien plus qu'un simple ingrédient culinaire ; il s'agit d'un pilier de la médecine traditionnelle depuis des millénaires. Son principal principe actif antibactérien est l'allicine, un composé soufré volatile libéré lorsque l'ail frais est écrasé, coupé ou mâché. L'allicine possède de puissantes propriétés antibactériennes à large spectre, antifongiques, antivirales et antiparasitaires, agissant contre une vaste gamme de micro-organismes pathogènes. Elle agit en perturbant le métabolisme bactérien, notamment en inhibant la synthèse de certaines enzymes essentielles à la survie des bactéries, telles que les enzymes impliquées dans la réplication de l'ADN et la production d'énergie. L'ail est traditionnellement utilisé pour traiter et prévenir une multitude d'infections, notamment les infections respiratoires (rhume, grippe, bronchite), les infections digestives (diarrhée, dysenterie), et les infections cutanées (mycoses, furoncles). Environ 30 millions de tonnes d'ail sont produites chaque année dans le monde.
Au-delà de ses remarquables propriétés antibactériennes, l'ail est également un excellent allié pour la santé cardiovasculaire, contribuant à protéger les cellules contre les dommages oxydatifs causés par les radicaux libres grâce à sa richesse en antioxydants. Il possède également des propriétés anti-inflammatoires, utiles pour soulager les douleurs articulaires et musculaires associées à l'arthrite et à d'autres affections inflammatoires. L'ail peut être consommé cru, cuit, sous forme de compléments alimentaires standardisés (gélules, comprimés), ou sous forme d'extraits liquides. Il est crucial de noter que l'ail peut interagir avec certains médicaments, notamment les anticoagulants (warfarine, aspirine), augmentant le risque de saignement, et peut provoquer des troubles digestifs chez certaines personnes sensibles (brûlures d'estomac, ballonnements). Il est généralement conseillé de ne pas dépasser 2 à 3 gousses d'ail cru par jour, soit environ 6 à 9 grammes. Une recette simple, sûre et efficace consiste à préparer une infusion d'ail en faisant infuser quelques gousses d'ail fraîchement écrasées dans de l'eau chaude (environ 80°C) pendant 10 à 15 minutes. On peut y ajouter du miel de Manuka pour adoucir le goût et renforcer ses propriétés antibactériennes et apaisantes. La culture de l'ail remonte à plus de 6000 ans.
- Puissant antimicrobien à large spectre : antibactérien, antifongique, antiviral et antiparasitaire
- Riche en antioxydants : protège les cellules contre les dommages oxydatifs
- Peut interagir avec les anticoagulants : consulter un médecin en cas de traitement anticoagulant
Miel (de manuka de préférence) : le nectar aux vertus curatives
Le miel, et plus particulièrement le miel de Manuka, est un autre antibiotique naturel très apprécié et reconnu pour ses multiples bienfaits thérapeutiques. Le miel de Manuka, produit exclusivement par les abeilles butinant les fleurs de Manuka (Leptospermum scoparium) en Nouvelle-Zélande et en Australie, possède des propriétés antibactériennes exceptionnelles et uniques, principalement attribuables à sa forte concentration en méthylglyoxal (MGO), un composé qui n'est pas présent dans les autres types de miel en quantités significatives. Ce composé inhibe la croissance des bactéries en interférant avec leur métabolisme cellulaire et en endommageant leur ADN, empêchant ainsi leur reproduction et leur propagation. Le miel de Manuka est particulièrement efficace contre certaines bactéries résistantes aux antibiotiques classiques, comme *Staphylococcus aureus* résistant à la méticilline (SARM), *Helicobacter pylori* (responsable des ulcères d'estomac), et *Escherichia coli*. Il peut être utilisé localement pour traiter les plaies, les brûlures, les ulcères cutanés et les infections cutanées, favorisant une cicatrisation rapide et réduisant le risque d'infection. Le miel de Manuka représente environ 1% de la production mondiale de miel.
Au-delà de ses propriétés antibactériennes exceptionnelles, le miel est également un excellent remède naturel contre la toux sèche et irritante et le mal de gorge, grâce à ses propriétés apaisantes, adoucissantes et anti-inflammatoires. Il est crucial de choisir un miel de qualité supérieure, idéalement un miel de Manuka certifié avec un indice MGO élevé (au moins 100+), garantissant une concentration optimale en méthylglyoxal et, par conséquent, une activité antibactérienne maximale. Le miel peut être consommé pur, directement à la cuillère, mélangé à des boissons chaudes (thé, tisane), ou appliqué localement sur les plaies et les brûlures. Il est déconseillé aux personnes allergiques au miel (risque de réaction allergique grave) et aux enfants de moins d'un an (risque de botulisme infantile). Une recette simple, sûre et efficace pour soulager un mal de gorge consiste à mélanger une cuillère à café de miel de Manuka de qualité dans une tasse de thé chaud au citron, additionnée d'une pincée de gingembre râpé pour renforcer ses propriétés anti-inflammatoires. Le miel contient environ 80% de sucres naturels (glucose et fructose) et 17% d'eau, ainsi que des enzymes, des vitamines et des minéraux.
- Efficace contre *Staphylococcus aureus*, *Helicobacter pylori* et *Escherichia coli*
- Apaisant pour la gorge : soulage la toux et le mal de gorge
- Privilégier un miel de Manuka certifié avec un indice MGO élevé (au moins 100+)
Gingembre (*zingiber officinale*) : l'épice multifonctionnelle
Le gingembre, scientifiquement désigné sous le nom de *Zingiber officinale*, est une épice aux multiples vertus thérapeutiques, largement utilisée en cuisine et en médecine traditionnelle depuis des millénaires, notamment dans la médecine ayurvédique et la médecine chinoise. Ses principaux principes actifs, responsables de ses propriétés pharmacologiques, sont le gingérol (principalement présent dans le gingembre frais) et le shogaol (plus concentré dans le gingembre séché), des composés phénoliques aux puissantes propriétés anti-inflammatoires, antioxydantes, antibactériennes, antivirales et antiémétiques (anti-nauséeuses). Le gingembre agit en inhibant la croissance de certaines bactéries pathogènes, en stimulant le système immunitaire, et en réduisant l'inflammation. Il est traditionnellement utilisé pour soulager les nausées et les vomissements (notamment les nausées matinales de la grossesse), les troubles digestifs (ballonnements, constipation, indigestion), les douleurs articulaires et musculaires (arthrose, arthrite), et les infections respiratoires (rhume, grippe). La Chine, l'Inde, et le Nigéria sont les principaux producteurs mondiaux de gingembre. Le marché mondial du gingembre est estimé à plus de 2 milliards de dollars.
En plus de ses propriétés antibactériennes et anti-inflammatoires, le gingembre est un excellent allié pour renforcer le système immunitaire, prévenir les infections hivernales, et améliorer la circulation sanguine. Il peut être consommé frais (râpé, tranché), séché (en poudre), confit, en infusion (tisane), en jus, ou sous forme de compléments alimentaires standardisés (gélules, extraits). Il est généralement bien toléré par la majorité des individus, mais peut provoquer des brûlures d'estomac, des irritations gastro-intestinales, ou des interactions médicamenteuses chez certaines personnes sensibles (notamment celles prenant des anticoagulants ou des médicaments pour le diabète). Il est important de ne pas dépasser une dose quotidienne de 4 grammes de gingembre frais, soit environ 1 cuillère à café de poudre de gingembre séché. Une recette simple, sûre et réconfortante consiste à préparer une infusion de gingembre en faisant infuser quelques tranches fines de gingembre frais dans de l'eau chaude pendant 10 à 15 minutes, puis en y ajoutant du jus de citron frais et du miel pour plus de saveur et de bénéfices. Le gingembre contient environ 2% d'huile essentielle, riche en composés bioactifs.
Curcuma (*curcuma longa*) : l'épice dorée aux vertus anti-inflammatoires
Le curcuma (*Curcuma longa*), une épice jaune orangée vibrante, originaire d'Inde et d'Asie du Sud-Est, est réputé depuis des siècles pour ses puissantes propriétés anti-inflammatoires, antioxydantes, et anticancéreuses, principalement attribuées à la curcumine, son principal composé actif. La curcumine possède également des propriétés antibactériennes, en particulier contre certaines bactéries résistantes aux antibiotiques conventionnels, telles que *Staphylococcus aureus* et *Pseudomonas aeruginosa*. Elle agit en perturbant la membrane cellulaire des bactéries, en inhibant leur croissance, et en interférant avec leurs mécanismes de défense. Le curcuma est traditionnellement utilisé en médecine ayurvédique et en médecine chinoise pour traiter une vaste gamme d'affections, notamment les infections, les inflammations chroniques (arthrite, maladies inflammatoires de l'intestin), les troubles digestifs, les maladies cardiovasculaires, et certains types de cancer. L'Inde est le principal producteur et exportateur de curcuma au monde, représentant environ 80% de la production mondiale. Le marché mondial du curcuma est estimé à plus de 9 milliards de dollars.
Afin d'optimiser l'absorption de la curcumine par l'organisme, il est fortement recommandé de consommer le curcuma en association avec du poivre noir, qui contient de la pipérine, une substance qui augmente considérablement la biodisponibilité de la curcumine (jusqu'à 2000%). Le curcuma peut être utilisé en cuisine, incorporé dans divers plats (currys, soupes, riz), sous forme de complément alimentaire standardisé (gélules, comprimés), ou en application locale pour traiter les affections cutanées (eczéma, psoriasis). Il est généralement bien toléré par la majorité des individus, mais peut provoquer des troubles digestifs mineurs (nausées, diarrhées) chez certaines personnes sensibles, et peut interagir avec certains médicaments (anticoagulants, antiplaquettaires). Il est conseillé de ne pas dépasser une dose quotidienne de 8 grammes de curcuma en poudre. Une recette simple, sûre et délicieuse consiste à préparer un "lait d'or" (haldi doodh en hindi) en mélangeant du lait (végétal ou animal) chaud avec du curcuma en poudre, du poivre noir moulu, une pincée de cannelle, et un peu de miel pour sucrer. Cette boisson est idéale pour renforcer le système immunitaire, lutter contre les inflammations, et favoriser un sommeil réparateur. La curcumine représente environ 3 à 6% du poids du curcuma sec.
Huile essentielle d'arbre à thé (*melaleuca alternifolia*) : l'antiseptique naturel puissant
L'huile essentielle d'arbre à thé (*Melaleuca alternifolia*), extraite par distillation à la vapeur d'eau des feuilles de l'arbre à thé originaire d'Australie, est un puissant antiseptique et antibactérien à large spectre, reconnu pour ses propriétés antifongiques, antivirales, et anti-inflammatoires. Elle contient du terpinène-4-ol, un composé terpénique majoritaire qui détruit la membrane cellulaire des bactéries et des champignons, inhibant ainsi leur croissance et leur reproduction. L'huile essentielle d'arbre à thé est particulièrement efficace contre les infections cutanées, telles que l'acné, les mycoses (pied d'athlète, candidose), les furoncles, les herpès labiaux, et les piqûres d'insectes. Elle ne doit jamais être ingérée par voie orale, car elle peut être toxique si elle est avalée. L'Australie est le principal producteur et exportateur d'huile essentielle d'arbre à thé au monde, avec une production annuelle estimée à environ 500 tonnes. Le marché mondial de l'huile essentielle d'arbre à thé est estimé à plus de 150 millions de dollars.
L'huile essentielle d'arbre à thé doit toujours être utilisée diluée dans une huile végétale de support (comme l'huile d'amande douce, l'huile de coco fractionnée, ou l'huile de jojoba) avant d'être appliquée sur la peau, afin d'éviter les irritations et les réactions allergiques. Elle peut être ajoutée à un bain de pieds pour lutter contre les mycoses des ongles, ou à un nettoyant pour le visage pour traiter l'acné. Il est impératif de réaliser un test cutané préalable en appliquant une petite quantité d'huile essentielle diluée sur une zone de peau peu visible (comme le pli du coude) avant de l'utiliser plus largement, afin de vérifier l'absence de réaction allergique. L'huile essentielle d'arbre à thé est déconseillée aux femmes enceintes ou allaitantes, ainsi qu'aux enfants de moins de 3 ans. Une utilisation simple et sûre consiste à ajouter une à deux gouttes d'huile essentielle d'arbre à thé diluée dans une cuillère à café d'huile végétale et à l'appliquer localement sur les boutons d'acné ou les petites coupures et éraflures. La dilution recommandée varie de 1 à 3% dans une huile végétale de support.
Origan (*origanum vulgare*) (et son huile essentielle) : le remède méditerranéen puissant
- Riche en carvacrol et thymol
- Efficace contre les infections respiratoires
- Ne pas utiliser pure, toujours diluer
Extrait de pépins de pamplemousse (*citrus paradisi*)
L'extrait de pépins de pamplemousse (*Citrus paradisi*) est un puissant antibiotique naturel, antifongique et antiviral. Il est fabriqué à partir des pépins et de la pulpe du pamplemousse. Son mécanisme d'action est complexe, mais il semble qu'il perturbe la membrane cellulaire des micro-organismes et inhibe leur croissance. L'extrait de pépins de pamplemousse est utilisé pour traiter les infections intestinales, les infections urinaires, les mycoses et les affections cutanées. La Floride est un grand producteur de pamplemousses.
L'extrait de pépins de pamplemousse peut être consommé dilué dans de l'eau ou du jus de fruit. Il peut également être utilisé en application locale pour traiter les affections cutanées. Il est important de choisir un extrait de pépins de pamplemousse de qualité, sans conservateurs ni additifs artificiels. Il peut interagir avec certains médicaments, notamment les anticoagulants et les immunosuppresseurs. Il est conseillé de consulter un professionnel de santé avant de l'utiliser. Une utilisation simple et sûre consiste à diluer 15 gouttes d'extrait de pépins de pamplemousse dans un verre d'eau et à consommer cette préparation 2 à 3 fois par jour en cas d'infection intestinale.
Echinacée (*echinacea purpurea*)
L'échinacée (*Echinacea purpurea*) est une plante originaire d'Amérique du Nord, traditionnellement utilisée pour renforcer le système immunitaire et lutter contre les infections. Elle contient des polysaccharides, des alkylamides et des flavonoïdes, des composés qui stimulent la production de globules blancs et augmentent l'activité des cellules immunitaires. L'échinacée est particulièrement efficace pour prévenir et traiter les infections respiratoires, comme le rhume et la grippe. Les Etats-Unis exportent pour 25 millions de dollars d'Echinacée chaque année.
L'échinacée peut être consommée sous forme de tisane, de teinture mère, de gélules ou de comprimés. Elle est généralement bien tolérée, mais peut provoquer des réactions allergiques chez certaines personnes. Elle est déconseillée aux personnes atteintes de maladies auto-immunes. Une utilisation simple et sûre consiste à préparer une tisane d'échinacée en faisant infuser une cuillère à café de plante séchée dans une tasse d'eau chaude pendant 10 minutes. Cette tisane peut être consommée 2 à 3 fois par jour en prévention ou en traitement des infections respiratoires. Il est conseillé de faire des cures d'échinacée de 2 à 3 semaines maximum.
Argent colloïdal
L'argent colloïdal est une suspension de particules d'argent dans de l'eau distillée. Il est utilisé depuis des siècles pour ses propriétés antibactériennes, antivirales et antifongiques. L'argent colloïdal agit en endommageant la membrane cellulaire des micro-organismes et en inhibant leur métabolisme. Il est utilisé pour traiter les infections cutanées, les infections oculaires, les infections ORL et les infections intestinales. L'efficacité et la sécurité de l'argent colloïdal font l'objet de débats et d'études scientifiques. Il existe différents types d'argent colloïdal, avec des concentrations et des tailles de particules variables.
- Antibactérien et antiviral
- Efficacité controversée
- Consulter un professionnel de santé avant utilisation
L'argent colloïdal peut être consommé par voie orale ou appliqué localement. Il est important de choisir un produit de qualité, avec une concentration en argent colloïdal contrôlée et une taille de particules adaptée. L'utilisation prolongée d'argent colloïdal peut provoquer une accumulation d'argent dans l'organisme (argyrie), qui se manifeste par une coloration bleu-gris de la peau. Il est conseillé de consulter un professionnel de santé avant d'utiliser l'argent colloïdal. Une utilisation simple et sûre consiste à appliquer quelques gouttes d'argent colloïdal sur une compresse stérile et à l'appliquer sur une plaie ou une infection cutanée.
Chou (particulièrement le chou fermenté – choucroute, kimchi)
Le chou, et plus particulièrement le chou fermenté (choucroute, kimchi), est un excellent probiotique naturel, riche en bactéries bénéfiques pour la flore intestinale. La fermentation du chou favorise la prolifération de ces bactéries, qui renforcent le système immunitaire et protègent contre les infections. Le chou fermenté est également une source de vitamine C, de vitamine K et de fibres. La Corée consomme environ 2 millions de tonnes de kimchi par an.
Le chou fermenté peut être consommé cru, en salade ou en accompagnement de plats chauds. Il est important de choisir un produit de qualité, fermenté de manière traditionnelle et sans conservateurs artificiels. Il peut provoquer des ballonnements chez certaines personnes sensibles. Une utilisation simple et sûre consiste à consommer une petite portion de choucroute ou de kimchi chaque jour pour renforcer la flore intestinale et stimuler le système immunitaire. Il est conseillé de commencer par de petites quantités pour éviter les troubles digestifs.
Reconnaissance et remboursement par les assurances santé
La reconnaissance et le remboursement des traitements naturels, y compris les antibiotiques naturels, par les assurances santé en France est un sujet complexe et en constante évolution. L'approche est souvent au cas par cas et dépend de plusieurs facteurs, notamment le type de complémentaire santé, la nature de l'affection traitée et la présence de preuves scientifiques solides.
L'état actuel de la reconnaissance et du remboursement des traitements naturels par les assurances santé en France est limité. La Sécurité sociale ne prend généralement pas en charge les traitements à base de plantes, les compléments alimentaires ou les thérapies alternatives. Cependant, certaines complémentaires santé proposent des forfaits ou des remboursements partiels pour ces types de soins, en particulier si ils sont prescrits par un médecin. La dépense moyenne annuelle des français en assurance complémentaire santé est de 600 euros.
Panorama général
Plusieurs facteurs influencent la prise en charge des antibiotiques naturels par les assurances santé. La présence de preuves scientifiques solides est un élément déterminant. Les assurances sont plus susceptibles de rembourser des traitements dont l'efficacité a été démontrée par des études cliniques rigoureuses. La nature de l'affection traitée joue également un rôle. Les affections bénignes et courantes, comme le rhume ou la toux, peuvent être plus facilement prises en charge que les maladies graves ou chroniques. Enfin, le type de complémentaire santé souscrite est un facteur essentiel. Certaines complémentaires proposent des garanties plus étendues en matière de médecines douces et de thérapies naturelles.
Études de cas
Il existe des exemples concrets de prises en charge, ou de refus de prise en charge, de traitements à base d'antibiotiques naturels par les assurances santé. Un patient consultant un médecin phytothérapeute et se voyant prescrire une préparation à base de plantes pour traiter une infection urinaire peut se voir rembourser une partie des honoraires du médecin et du coût des plantes par sa complémentaire santé, si celle-ci propose un forfait en médecines douces. Inversement, un patient achetant des compléments alimentaires à base de plantes en automédication ne pourra généralement pas prétendre à un remboursement. Les assurances se basent souvent sur des études menées sur les médicaments traditionnels à base de plantes.
Les motivations des assurances santé pour la prise en charge ou non des antibiotiques naturels sont multiples. Le coût du traitement est un facteur important. Les assurances cherchent à maîtriser leurs dépenses et peuvent être réticentes à rembourser des traitements jugés trop coûteux ou dont l'efficacité n'est pas prouvée. L'efficacité prouvée est un autre élément clé. Les assurances exigent des preuves scientifiques solides avant de prendre en charge un traitement. L'absence d'effets secondaires significatifs est également un critère important. Les assurances sont plus enclines à rembourser des traitements considérés comme sûrs et bien tolérés.
Arguments en faveur d'une meilleure reconnaissance
Plusieurs arguments plaident en faveur d'une meilleure reconnaissance des antibiotiques naturels par les assurances santé. La réduction potentielle de la consommation d'antibiotiques pharmaceutiques et de la résistance bactérienne est un argument majeur. En favorisant l'utilisation d'alternatives naturelles, on peut limiter le recours aux antibiotiques conventionnels et ralentir l'émergence de bactéries résistantes. L'approche plus holistique de la santé et du bien-être est un autre argument important. Les antibiotiques naturels s'inscrivent dans une vision globale de la santé, qui prend en compte l'ensemble des facteurs influençant le bien-être physique et mental. Enfin, la demande croissante des patients pour des alternatives naturelles est un argument de poids. De plus en plus de personnes souhaitent se soigner de manière naturelle et recherchent des solutions alternatives aux médicaments classiques.
Obstacles à surmonter
Plusieurs obstacles doivent être surmontés pour parvenir à une meilleure reconnaissance des antibiotiques naturels par les assurances santé. Le manque de preuves scientifiques rigoureuses est un obstacle majeur. Il est nécessaire de mener davantage d'études cliniques pour évaluer l'efficacité et la sécurité des antibiotiques naturels. La standardisation et le contrôle qualité des produits naturels sont également des défis à relever. Il est important de garantir la qualité et la traçabilité des produits, afin d'assurer leur efficacité et leur sécurité. La formation des professionnels de santé aux thérapies naturelles est un autre enjeu crucial. Les médecins, les pharmaciens et les autres professionnels de santé doivent être formés aux thérapies naturelles pour pouvoir conseiller et accompagner au mieux leurs patients.
L'avenir de la reconnaissance des thérapies naturelles par les assurances santé dépendra de plusieurs facteurs. L'évolution de la recherche scientifique jouera un rôle déterminant. De nouvelles études cliniques pourront apporter des preuves plus solides de l'efficacité et de la sécurité des antibiotiques naturels. Les politiques publiques influenceront également la reconnaissance des thérapies naturelles. Les pouvoirs publics peuvent encourager la recherche dans ce domaine, soutenir la formation des professionnels de santé et favoriser l'intégration des thérapies naturelles dans le système de santé. Il est important de se rappeler que chaque individu réagit différemment aux traitements, qu'ils soient naturels ou pharmaceutiques.